Une femme, un homme (Marie Carmen & Murray Head)

				 

Je cherchais quelque part où accrocher ma peau J'espérais trouver sur mon chemin Une femme devant qui j'enlèverais mon chapeau Une dame qui me voudrait du bien J'attendais au hasard l'homme de la dernière chance Un homme qui viendrait de loin Et qui m'emporterait au milieu d'une danse Et qui détournerait mon destin Quand j'ai poussé la porte de ce bar clandestin Où les nuits sont plus longues que les jours J'ai croisé ton regard solitaire dans un coin Un regard qui criait : "au secours" Une femme qui m'voudrait du bien Qui n'demanderait rien, pas même d'où je viens Ni même qui je suis Un homme qui viendrait de loin Qui ne saurait rien de ma vie avant lui Un soir de part tout vous parait possible Quand tombe la lumière du matin Ce qu'on aurait juré les deux mains sur la bible Vous semble soudain incertain Toi qui viens de nulle part Que cherches-tu en moi La vierge, la femme, la putain J'ai peur qu'il soit trop tard Pour faire une croix Sur nos drôles de vies Sans lendemain Une femme qui m'voudrait du bien Qui n'demanderait rien pas même d'où je viens Ni même qui je suis Un homme qui viendrait de loin Et qui ne saurait rien de ma vie De ma vie avant lui Ma vie contre ta vie dans la balance Qu'est-ce qu'on y perd Et qu'est-ce qu'on y gagne Dans les deux sens Un homme qui viendrait de loin Qui me dirait vient Un homme qui viendrait de loin Et qui me dirait vient Mais qui ne saurait rien De ma vie avant lui Une femme...

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