L’enfant de la Souffrance Il est doux de pleurer sur des souvenirs Que l'on peut facilement oublier Contes, rêves, où délires Que d'un trait l'on peut tout effacer Mais toi l'enfant d'un monde que la guerre Injuste qui détruit un autre pays que le mien J'aimerai t'aider à oublier tes souffrances Sache que mon cœur t'appartient Deviendrait mienne ta triste histoire Je ferais tout pour que tu puisses oublier Sur mon épaule chaque soir Tu t'appuierais pour tout raconter… Pour toi l'enfant de la souffrance! J'ai entendu mon cœur me dire un mot! Un mot si beau parlant de délivrance Laissant au monde un doux écho Je sais tu fais tout pour te défendre Comme dans le ciel la foudre en éclat Ta voix ! Mais il n'y a personne pour l'entendre Les responsables ne l'entendent pas J'aimerais qu'une musique douce vienne de ce monde Et qu'un sentier discret les conduisent à toi Tous ces hommes pour qui les canons grondent Et qui font comme s'ils ne les entendaient pas Qu'ils s'apercoivent que ton cœur est né pour la liberté Et que tu aimerais chuchoter à chaque oreilles Ton idéal de vie, que tu n'as jamais goûté Et que tranquille tu voudrais confier tes secrets au soleil Pour toi l'enfant! De la souffrance... Tous ces hommes devraient avoir le cœur poétique Car l'hymne du rossignol qui chante l'amour y veille Pour que le ciel et la terre arrêtent cette guerre tragique Et que sorte de la peur l'enfant qui sommeille Car l'enfant à peur des croix en bois A qui on n'a donné un nom Aussi il a peur d'avoir faim et froid Car il n'a même plus de maison La souffrance seule coule dans ses veines Et ne voit plus un coin de champ Le blé, le coquelicot, et des plaines Qui ne remplissent de beauté ses doux rêvent d'enfants… Enfant de la souffrance ! Je dépose ma tête et mes mains sur ton cœur Où je suis ton repos. Retour à l'acceuil / Retour aux poémes