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Je
voudrais savoir Mamy ! Prends-moi sur tes genoux mamy ! Je voudrais savoir ? Pourquoi chaque jour sans raison le ciel devient noir ? Qui y a mis les étoiles qui sont accrochées Et la lune qui rétrécit ou grandit enflammée ! Mamy ! Pourquoi le ciel change t-il toujours de couleur ? Parle-moi tu veux bien de son créateur Pourquoi je suis encore très petit ? Et toi mamy tu as grandi. Mamy ! Dis-moi pourquoi le soleil doit-il dormir Et les personnes que j’aime doivent-elles mourir ? Pourquoi trouve t-on de grands ennemis Qui se cachent dans les cœurs des amis ? Mamy ! Pourquoi le vent bouscule t-il les nuages Qui attristent et assombrissent tout le voisinage ? Et pourquoi renferme t-on l’oiseau aux jolies couleurs Qui l’empêche de voler au ciel et chanter sur les fleurs ? Parle-moi aussi du jardinier mamy qui sème les fleurs Dans les parterres, les fossés, aux pois du senteurs Sans doute devait-il être très malin Et travailler très tôt chaque matin ? Mamy est-il vrai que devant les fontaines On y rencontre des gens faisant des vœux pour qu’ils s’aiment. Dis mamy, mamy dis-le moi ! Réponds à tout ce que je ne sais pas ? Cher amour, je vais essayer de te répondre Pourquoi poussent les fleurs et le ciel gronde De ne pas pourquoi comprendre et pourtant de voir Ce qui hante tes nuits et nourrit ton espoir. Mon cœur ! Ce n’est point un Roi, un homme, un génie Qui a crée l’univers et le ciel en harmonie Toutes ces créations, toutes ces beautés et conquêtes Que tu aperçois en levant la tête. Seul un Dieu a pu créer la fleur tardive et frileuse L’aube nouvelle toujours belle et paresseuse Il a fait l’automne, l’hiver, le printemps et l’été Et de nouveaux jours qui défilent au calendrier. Mais c’est l’homme seul qui construit sa longue histoire Faite de tristesse, de souvenirs, de bonheur et d’espoir Elle est bâtie de beaux rêves et de regrets Qu’un jour l’on renferme dans un vieux coffret. Cher cœur ! Il n’y pas que les ans qui poudrent de blanc les cheveux Qui hante les jours et qui rougissent les yeux Ni seulement les larmes de tourment Mais il y a aussi les caresses consolantes d’une maman. Sur terre vois-tu ! il y a aussi le mal Des choses très jolies ou vérité infernales Car dans ce monde encore qui reste inconnu Il a de bons anges et des anges déchus. Ils ont oublié qu’eux aussi il y a très longtemps Ils ont eu comme toi une mamy, une maman A qui ils ont posé mille questions? Pour apaiser et éclairer leur raison. Mon petit cœur ! Arrête de questionner mon cher bonheur Car j’entends battre très vite ton petit cœur Tu voudrais en quelques minutes savoir Tout ce qui a fait dans la vie des hommes leur désespoir. Car aujourd’hui encore mon curieux petit amour Des questions sans réponse mamy en a toujours Mais j’espère que vous les enfants vous pourrez grandir Sans trop de questions sans réponse qui font frémir… Machou….. Retour à l'acceuil / Retour aux poémes |