Fabuleux Rêve

Il n’est point de Maillons qui enchaînent les pensées, c’est simplement ainsi que naît un beau voyage qui passe et frôle l’imagination.

Je me souviens seulement que le grand large m’attendait et nom seulement il m’appelait et pourtant je pensais à bien d’autres choses en regardant un long fleuve tranquille qui se promenait entre deux rives.

Emmène-moi beau fleuve toi qui connais de si beaux pays, fait moi connaître et parcourir de beaux voyages.

Je me sentais sous l’emprise du rêve pour me retrouvé dans des chemins étroits et des demeures qui avaient connu des siècles, tout autour il y avait des parfums frais qui pénétraient mon cœur, le ciel devenait enflammer, et soudain je vis ce que je n’avais jamais vu encore.

C’était comme un décor semi-lunaire seul la brise versait des murmures, l’air était doux, il me fallait prendre le temps de respirer et de regarder autant de choses presque célestes.

Rien ni personne ne m’attendait, je voyageais seule éperdue dans mon rêve, je m’en allais donc sans regrets vers d’autres richesses obstinément éternelles.

Mes paupières étaient closes et pourtant mes yeux me laissaient entrevoir les doux reflets d’un coucher de soleil se penchant sur une mer dont les vagues mourraient sur les rivages.

Je marchais tout le long de cette plage poudrée de rayons d’or, j’étais sous le charme d’un
<< Crépuscule des Dieux >>
Aucuns cris, aucun appel aurait pu me faire revenir, j’étais sous l’emprise d’une terre inconnue et seule au monde.

Il n’y avait que des espoirs de silences et de bonheurs immenses, il n’y avait plus de sud ni de nord, seul une immense sensation faisait frissonner mon corps tout entier.

Et ce rêve qui me transporta dans tous les cites du monde et qui pour moi avait choisi mes résidences qui me permettaient l’accompagnement de chaque coup de cœur qu’il y a tant de douceur à découvrir avec élégance le nom de toutes créations qui effaçaient toutes angoisses et peurs.

Mes pensées ondulaient sur une mer de chimère, le paysage ressemblait à celle d’une aube si pur qui se réveille avec la caresse du soleil, cette lumière était entière dans tout dans mon être, c’était comme une beauté qui s’identifiait à l’espérance, mais elle n’avait point de nom, point de visage, je l’appelais
<< Liberté >>

Elle se noyait dans un espace qui avait la vision de son énergie originelle, c’était une autre dimension du monde où le rêve se côtoie à la beauté qui n’a pas d’obstacle.

Je me trouvais seule avec les horizons et leur abandonnai mon être qui se laissait bercer par les contours de lumières et c’est ainsi que j’entrepris mon << Fabuleux voyage >>, je devenais la troubadour de mon rêve.

Sur le sable fin je dessinais mon enfance, écrivait des mots qui ont des accents et des paroles d’amours, je me sentais plus libre comme je ne l’avais jamais été espérant qu’un jour mes paroles gravées inspirant mon cœur a retrouvé l’unique chemin pour y revenir.

Je gardai en moi la parole d’une brise pour quelle berce ma douce romance du silence.

Je ne comprenais pas pourquoi des flots de larmes sur mon visage avaient coulé et j’entendais les battements de mon cœur qui s’extasiaient devant le langage d’une rose de qui la graine avait été déposée par le vent.

J’y ai vu toute sa beauté sans fard, qu’elle était belle à contempler, tous les tons y étaient mélangés comme dans un bouquet de rêves.

C’est en frôlant l’imagination que naît un aussi beau voyage, c’est un moment inoubliable où l’impossible et l’espoir se rencontrent, c’est là que tous les cœurs un jour devraient se rencontrer.

C’est en ouvrant les yeux que mon beau voyage avait disparu comme une mémoire oubliée.

Je me rappel qu’une larme avait glissé sur ma joue, car je savais que de ce parcours me resterait comme incertitude de ce monde imaginaire, si je n’emportai avec moi l’espérance de ce fabuleux rêve.



Texte : 16-08-1998

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