Un air de paix



Dans le silence d’un matin
Est apparu un beau refrain !
C’était un air aux sons légers
Venu du ciel presque enchanté

Il était doux et frénétique
C’était une si belle musique
Elle donnait à tous la sensation
De ressentir un doux et même frisson

Elle voyageait au-dessus de nos maisons
Vers nos prairies, vers nos moissons
Tous les hommes avaient les yeux fermés
Pour encore mieux se laisser bercer

Elle les prenait droit au cœur
Comme quand apparaît le bonheur
Dans leurs regards il y avait l’amour
La peur, la haine enfuies à toujours

Cet air fit le tour du monde entier
Aux plus petits coins même oubliés
Tous les hommes de toutes races l’entendaient
Toutes les mains les unes vers les autres se rejoignaient

Plus personne n’avait ni froid ni faim
Il y avait pour tous de l’eau et du pain
Du soleil dans tous les yeux
Le monde entier était heureux

Les hommes s’arrêtèrent de s’entre-tuer
Et pour mieux entendre l’air passer
Ils laissèrent tomber les canons les fusils

Cette musique était si belle que sans bruit !

Ils avaient tous les larmes aux yeux
Des larmes d’hommes transformés et heureux
Aux lèvres ils avaient le même sourire
Qu’une trêve avait fait revivre

L’air les avait tous envoûtés
Rien que de l’avoir écouté
Ils ne virent plus la différence de peau
Ni de langues ni de drapeaux

Ils chantèrent tous sur cet air là
Qui était hymne de la joie
Au loin les drapeaux blancs flottaient au vent
Pourquoi leur avaient-ils fallu si longtemps ?

Dans le silence de la nuit
Cette belle musique est repartie
Laissant seul l’homme à méditer
Sur ce qui lui étaient arrivé

Cet air venu de je ne sais où
Qui avait rendu l’homme moins fou
Pourquoi devait-il si vite repartir
Laissant l’homme encore détruire

Ils avaient tout oublié
Pour tout recommencer !

Musiciens, musiciens du monde entier
Pourriez vous la rejouer !

L’apprendre par cœur à nos enfants
Qui deviendront un jour parents
Ils la joueront pendant mille ans
Pour tous les hommes du continent…




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